Aubazines

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Aubazines
Aubazines
Le bourg d'Aubazines et son église abbatiale.
Blason de Aubazines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté de communes Midi Corrézien
Maire
Mandat
Bernard Larbre
2020-2026
Code postal 19190
Code commune 19013
Démographie
Gentilé Aubazinois
Population
municipale
866 hab. (2021 en diminution de 5,36 % par rapport à 2015)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 27″ nord, 1° 40′ 10″ est
Altitude Min. 126 m
Max. 522 m
Superficie 14,10 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Midi corrézien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Aubazines
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Aubazines
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Aubazines
Liens
Site web ville-aubazine.fr

Aubazines (nom officiel, également orthographié Aubazine) est une commune française du département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Aubazines est limitrophe de cinq autres communes.

Carte de la commune et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes d’Aubazines
Cornil
Saint-Hilaire-Peyroux Aubazines Le Chastang
Dampniat Palazinges

Généralités[modifier | modifier le code]

Panneau routier d'entrée à Aubazine, orthographié sans le « S » final.

Commune du Massif central située dans la partie sud-ouest du département de la Corrèze, Aubazines (nom officiel[1]), également orthographiée Aubazine, est entièrement située en rive gauche de la Corrèze qui longe le territoire communal au nord-ouest sur cinq kilomètres, et bordée au sud par le Coiroux, son principal cours d'eau, sous-affluent de la Corrèze par la Roanne, qui la sépare de Palazinges.

Située à une altitude moyenne de 300 mètres, sur une colline, la commune est également traversée par :

  • le ruisseau de la Geinde, long de 2,7 km, qui prend sa source au lieu-dit les Quatre-Routes sur la commune d'Aubazines. Il conflue sur la commune de Cornil avec :
  • le ruisseau de Brauze, long de 7,4 km, qui prend sa source sur la commune de Sainte-Fortunade. Après avoir reçu les eaux de la Geinde, il se jette dans la Corrèze à Cornil ;
  • le ruisseau Français ;
  • un grand nombre de petits ruisseaux.
Les gorges du Coiroux au saut de la Bergère.

Son altitude minimale, 126 mètres, se situe à l'ouest, là où la Corrèze quitte le territoire communal pour servir de limite entre Dampniat et Saint-Hilaire-Peyroux. Les points les plus hauts atteignent ou dépassent 520 mètres et se trouvent, d'une part, au Puy de Pauliac qui domine les alentours, et de l'autre au sud-est, en limite du Chastang, près du lieu-dit la Jarouste.

Le bourg d'Aubazines est établi tout au sud-est de la commune, sur un promontoire qui surplombe le ruisseau du Coiroux de plus de 150 mètres. Il est situé, en distances orthodromiques, 11 kilomètres à l'est de Brive-la-Gaillarde et 13 kilomètres au sud-ouest de Tulle, à l'intersection des routes départementales 48 et 130.

La commune est également desservie par les routes départementales 48E et 175 et au nord-ouest par la route nationale 89. Si la ligne de chemin de fer Coutras-Tulle traverse bien le territoire communal au nord et à l'ouest, la gare d'Aubazine - Saint-Hilaire est située sur la commune voisine de Saint-Hilaire-Peyroux.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 208 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brive-la-Gaillarde à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 903,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aubazines est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,3 %), prairies (22,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,5 %), zones urbanisées (1,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aubazines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Corrèze et de la Vézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[17]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[19],[15]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze amont », approuvé le [20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aubazines.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 476 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 47 sont en aléa moyen ou fort, soit 10 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aubazines est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom officiel de la commune est Aubazines[1] mais est souvent orthographié Aubazine.

En 1921, M. Banchereau, auteur d'un article intitulé « Obasine »[24], écrivait : « J'adopte l'orthographe qui était, il y a quelques années encore, exclusivement employée et qu'ont conservée les auteurs ayant écrit Obasine, de préférence à celle d'Aubazine, introduite à la suite d'une erreur d'inscription sur une gare de chemin de fer ».

En occitan, la commune se nomme Obasina.

Histoire[modifier | modifier le code]

On relève sur la commune deux monuments préhistoriques : le dolmen du Bois d'Ayretier et le cromlech du Puy de Pauliac[25].

Aubazine, anciennement écrit Obazine ou Obasine, doit son origine à la fondation au XIIe siècle du monastère d'Obazine par Étienne de Vielzot[26],[27]. Le monastère fut affilié peu après à l'ordre de Cîteaux. Très vite un couvent de moniales, installé dans le vallon du Coyroux à quelques centaines de mètres, lui fut associé. Les deux monastères ont existé jusqu'à la Révolution. Autrefois orthographiée Obazine, la paroisse dépendait de Cornil.

Le village d'Aubazine, qui possédait son église, est devenu une commune à la Révolution en 1790, par démembrement de la paroisse de Cornil, mais la commune ne dispose pas d'un état civil avant le [28],[29].

En 1890, Aubazine est la maison mère des sœurs du Saint-Cœur de Marie qui ouvrent un orphelinat agricole pour 35 enfants[30],[25], dont Julia-Berthe, Antoinette et Gabrielle Chasnel — qui deviendra célèbre au début du XXe siècle sous le nom de Coco Chanel — qui y sont pensionnaires, à partir de 1895, après le décès de leur mère[31].

En septembre 1921, un ouragan s'abat sur la région détruisant l'usine à papier Cassard située au pont de la gare d'Aubazine. Le ruisseau du Coiroux qui emplissait les gorges, a tout détruit sur son passage, causant d'énormes dégâts sur la commune[32].

Le , à la suite de la 2e embuscade de Cornil tendue par des résistants du maquis du Limousin, une section de la division Brehmer fait une incursion dans le bourg d'Aubazines où elle commet plusieurs méfaits (incendie d'un immeuble, viol et plusieurs vols)[33].

Le site, les établissements monastiques et leurs dépendances ont fait l'objet de fouilles archéologiques et d'études très poussées dans le dernier tiers du XXe siècle, sous la direction du professeur d'histoire médiévale Bernadette Barrière.

Selon le code officiel géographique élaboré par l'Insee, le nom officiel de la commune s'écrit Aubazines[1], même si l'orthographe Aubazine est utilisée.

Gare d'Aubazine[modifier | modifier le code]

Le village de la gare d'Aubazine, bien que situé sur la commune de Saint-Hilaire-Peyroux, fait partie intégrante de l'histoire d'Aubazines, et de Dampniat plus que de celle de Saint-Hilaire.

Cette station aurait pu être désignée autrement : gare de Dampniat ? Le mot est difficile à écrire et à prononcer et le lieu est quasi inconnu ; gare de Saint-Hilaire-Peyroux ? Ce dernier bourg se trouve bien éloigné. Tandis qu'Aubazine, voilà un nom qui sonne depuis huit siècles en Bas Limousin. Ce haut lieu domine la situation par son altitude d'abord, par sa renommée historique et touristique ensuite.

Au lieu-dit Confolens, la station fut donc en premier lieu celle d'Aubazines, mais comme elle se trouvait sur le territoire de la commune voisine, le conseil municipal intéressé exigea un nom composé. On lui donna satisfaction et l'arrêt s'appela Aubazine - Saint-Hilaire-Peyroux, devenu Aubazine par la suite, Saint-Hilaire-Peyroux ayant sa propre halte au Pont Bonnel.

Avant 1840, date d'ouverture de la RN 89 (devenue RD 1089) entre Brive et Tulle, il n'y avait rien au fond de cette vallée, sinon le fruste moulin de Confolens situé sur le territoire de Dampniat, le moulin de Claredent sur la commune d'Aubazines, et celui du Jayle sur le territoire de Malemort, qui étaient seulement accessibles par des charrières étroites et défoncées, aux pentes rapides. Les chevaux, mulets et ânes bâtés y circulaient beaucoup plus souvent que les charrettes.

Le village, désormais nommé Gare d'Aubazine, est plutôt mal baptisé. En effet la station SNCF se situe sur la rive droite de la Corrèze sur le territoire de Saint-Hilaire-Peyroux, la rive gauche appartient largement à Dampniat, bourg le plus proche situé à deux kilomètres.

Le pont de Confolens et la papeterie ont ajouté leur action progressiste à celle du chemin de fer, à la fin du XIXe siècle. En 1912, l'établissement de la tête de ligne du tramway départemental allant à Turenne où à Beaulieu-sur-Dordogne, par le Bosplos[34] compléta cette action. Le Tacot a disparu en 1932, un autobus le remplace... et l'agglomération de la Gare d'Aubazine conserve son activité prospère. De nouvelles maisons s'y élèvent et une école à deux classes y accueille les enfants. Les parents grimpaient à Dampniat pour apprendre à lire. C'était dans la première moitié du XXe siècle.

En juin 1944, les maquisards détruisirent le pont ferroviaire de Claredent, empêchant ainsi un train blindé allemand de remonter punir un peu plus les Tullistes, et les convois de matériel de la manufacture d'armes de Tulle d'être rapidement acheminés vers leur destination sur le front de Normandie ou outre-Rhin.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1959 Raymond Bouillaguet    
1959 1977 Émile Bouy    
1977 1995 Léon Canard   Colonel, ancien militaire[35]
juin 1995[36] juillet 2020 Jean-Pierre Chouzenoux PS Retraité de l'enseignement
juillet 2020 En cours Bernard Larbre    

En 2010, la commune d'Aubazines a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[43].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

En 2021, la commune comptait 866 habitants[Note 4], en diminution de 5,36 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
746849771865921921907920971
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
973984913913946939992975977
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
883911970839808806901752704
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
677669642673788732798807874
2015 2020 2021 - - - - - -
915873866------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église abbatiale Saint-Étienne et bâtiments monastiques de l'ancienne abbaye cistercienne fondée en 1142 par saint Étienne, premier abbé. Elle contient une armoire en chêne du XIIe siècle (l'un des plus vieux meubles de France ?), 45 stalles limite XVIIe – XVIIIe siècle[48], le tombeau de saint Étienne du XIIIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1840[49].
  • Vestiges du monastère féminin du Coyroux[50] des XIIe et XVIIe siècles, classé depuis 1988[51].
  • Canal des moines, datant du XIIe siècle, d'une longueur de 1,7 km environ, construit pour alimenter le monastère et le village, classé en 1965 et 1966[52], seul ouvrage de ce type encore en activité en Europe[53] qui domine les gorges du Coiroux[54].
  • Cromlech du Puy de Pauliac, classé depuis 1889[55].
  • Dolmen de Rochesseux, dit du Bois Agretié.
  • Rocher du saut de la bergère (qui domine le canal des moines), paroi rocheuse haute de 70 m d'où, selon la légende, se serait jetée une bergère pour échapper au déshonneur[56].
  • Centre touristique et lac du Coiroux.
  • Au Puy de Pauliac, sur le même versant que le dolmen de Rochesseux, la « maison de l'ermite » (ou l'« ermitage ») et ses dépendances (écurie, fenil, four, deux pigeonniers, étables à lapins) construites en pierre sèche par un indigent, sur un terrain qu'il avait défriché et où il demeurait avec son épouse encore au début du XXe siècle[57],[58],[59].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Bernadette Barrière (1936-2004), professeure d'histoire médiévale, Université de Limoges.
  • Marie-Gonzague Bredoux[60], mère supérieure de l'abbaye de Saint-Étienne, et sœur Marie-Thérèse Berger[61], Justes parmi les nations en 1992, pour avoir caché et protégé des femmes de confession juive entre 1942 et 1944.
  • Abbé F. Brousse, auteur en 1953 d'une monographie sur la commune.
  • Pierre Joseph Louis Brugeilles (1845-1893), né à Aubazine, maire de la commune, député de la Corrèze de 1885 à 1889.
  • Coco Chanel (1883-1971), modiste et styliste, passa une partie de sa jeunesse à l'orphelinat[62], installé dans l'abbaye et géré par les religieuses du Saint-Cœur de Marie.
  • Thierry Chenavaud, producteur et homme de spectacles, il a conçu et produit depuis 2007, tous les ans en juillet le spectacle des « Lumières cisterciennes », avec des imageries monumentales à l'ancien monastère des moniales de Coyroux à Aubazines. La narration de ce spectacle est extraite de la Vie d’Étienne d'Obazine, texte du XIIe siècle, écrit par un moine contemporain d’Étienne.
  • Étienne Jugie, né à Aubazines le [63], décédé à Sorgues le , connu en religion sous l'appellation de Marin Jugie, (augustin de l'Assomption) théologien, auteur de nombreux ouvrages, professeur au Vatican et à Lyon. Il a travaillé sur la doctrine de l'Assomption et sur les Églises d'Orient, étude sur « Joseph de Maistre et l'église Gréco-Russe ».
  • Jean-Baptiste Laumond (1865-1957), maire de la commune de 1890 à 1944, député de la Corrèze de 1926 à 1938, viguier d'Andorre de 1937 à 1940.
  • Étienne d'Obazine (vers 1085-1159), fondateur de l'abbaye.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Aubazines

Son blasonnement est :

Parti : au 1er de gueules au soleil d'or soutenu de deux étoiles de même mises en pal, au 2e d'azur à la lune d'argent soutenue de deux étoiles de même mises en pal.

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Philatélie[modifier | modifier le code]

Un timbre postal, d'une valeur de 1,25 franc, représentant l'église abbatiale d'Aubazine a été émis le 18 février 1978[64].

Télévision et cinéma[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Commune d'Aubazines (19013) - commune actuelle sur le site de l'Insee, consulté le 30 juillet 2020.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Aubazines et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Brive - La Roche » (commune de Brive-la-Gaillarde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Brive - La Roche » (commune de Brive-la-Gaillarde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Aubazines », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Tulle-Brive », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  20. « PPRI Corrèze amont », sur le site de la préfecture de Corrèze (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aubazines », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  24. M. Blanchereau, Obasine, Congrès archéologique de France, LXXXIVe session tenue à Limoges en 1921, p. 347.
  25. a et b Paul Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies.
  26. Le village d’Obazine, puis Aubazine du latin Obazina (forêt épaisse).
  27. Étienne de Vielzot
  28. Historique, registres paroissiaux, état civil et tables décennales
  29. La vie d'Aubazine sous Napoléon...
  30. Sœur Christophora, gardienne de l’abbaye d’Aubazine, en Corrèze
  31. Sur les traces corréziennes de Coco Chanel
  32. Récit : les inondations de 1921 à Aubazine, Images de la Corrèze et des Corréziens d'autrefois.
  33. Guy Penaud, Les crimes de la Division « Brehmer », éditions la Lauze, mars 2004, (ISBN 2-912032-65-2), p. 290.
  34. le Bosplos
  35. Marie-Bernadette Dupuy : Les Filles de la terre et de l'eau chapitre "remerciements"
  36. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
  37. Date de décès
  38. Fils de Pierre Brugeille.
  39. Écrit également Aymard.
  40. Décédé le 8 février 1893.
  41. Fils de Jean-Maximin Brugeille.
  42. Journal municipal de Beynat la Clé des Champs no 19 p. 18
  43. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. Notice no PM19000486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  49. « Ancienne abbaye Saint-Etienne », notice no PA00099658, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. Google Livres : abbé J. B. L. Roy de Pierrefitte - Études historiques sur les monastères du Limousin & de la Marche, Volume 1 - Guéret - 1857-1863
  51. « Ancien monastère du Coyroux », notice no PA00099661, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Canal des moines d'Obazine », notice no PA00099659, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. Documentaire Passion patrimoine : du Lot-et-Garonne à la Corrèze de Marie Maurice et Franck Dhelens, émission Des racines et des ailes, 13 avril 2011
  54. Les GORGES DU COIROUX
  55. « Cromlech du Puy de Pauliac », notice no PA00099660, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. Saut de la Bergère sur le site d'Aubazine. Consulté le 7 décembre 2009
  57. Abbé F. Brousse, Obazine en Bas-Limousin. Historique. Monuments. Sites, Tourisme, 7e édition, Imprimerie Orfeuil, Tulle, (1re édition en 1953), 36 p., en part. p. 32.
  58. Voir aussi les cartes postales du début du XXe siècle sur l'« ermitage du Puy de Pauliac ».
  59. La maison de l'ermite du Puy de Pauliac à Aubazine (Corrèze), sur pierreseche.chez-alice.fr.
  60. Marie Bredoux sur le site du Comité français pour Yad Vashem, témoignage en ligne.
  61. Marie-Thérèse Berger sur le site du Comité français pour Yad Vashem, témoignage en ligne.]
  62. Chanel par Martine Marcowith dans Weekend.be
  63. Acte de naissance No 6 de l'année 1878 en page 595 sur le site des Archives départementales de la Corrèze
  64. Timbre : 1978 Église abbatiale Aubazine.